Harry Potter

La Saga « Les Animaux Fantastiques » est-elle un bon spin-off ?

9 mars 2020
animaux fantastiques

Ce n’est un secret pour personne, je suis une très grande fan de la saga Harry Potter. Je suis une Potterhead qui a lu les livres plusieurs fois et qui est incapable de dire combien de fois elle a bien pu regarder les films.

Lorsque la deuxième partie du dernier film de la saga est sortie au cinéma en 2011, je me suis dit que c’était une belle page qui se tournait. Une page qui se tournait sur un phénomène qui avait duré près de quinze ans (livres et films compris). Une page qui se tournait sur mon enfance, mais aussi mon adolescence. Mais ne voilà-t-il pas que même pas deux ans après ce film, l’annonce d’un spin-off était devenu officiel.

Je l’admets, je n’avais pas vraiment bien accueilli cette nouvelle. Harry Potter était fini pour moi et je ne voyais pas pourquoi on voulait en étendre l’univers. Il a ensuite été dévoilé que le spin-off porterait sur Norbert Dragonneau (Newt Scamander) et Les Animaux Fantastiques. Que J.K. Rowling en serait la scénariste, que David Yates serait le réalisateur, puis que ce personnage serait interprété par Eddie Redmayne.

© Warner Bros. Pictures

Toutes ces annonces et la mise en forme du projet auraient pu me réjouir et titiller ma curiosité. Je n’ai pourtant pas arrêté d’être sceptique sur ce projet. Soyons clairs, il n’a jamais été question pour moi de ne pas aller voir le spin-off au cinéma. Je voulais changer d’avis à propos de ce projet. Je voulais aimer ce spin-off.

Et j’ai aimé ce spin-off. Du moins le premier film.

On était plongé dans une autre époque, un autre pays avec des personnages qu’on ne connaissait pas. C’était quelque chose de neuf, de frais et cela avait fonctionné. Je n’avais eu qu’une hâte, découvrir la suite. J’ai vu et j’ai aimé la suite sur le moment. Vous pouvez d’ailleurs lire ce que j’en ai pensé à chaud ici (sans spoil et c’était compliqué à écrire). Mais dès que la hype est retombée, je me suis rendue compte que le deuxième volet de ce spin-off : Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald comportait plusieurs défauts.

Ecriture scénaristique

Le scénario est la base d’un film. Et là on a de la chance, c’est J.K. Rowling qui écrit le scénario des cinq films du spin-off. J.K. Rowling est la mère de la saga. Elle connaît son bébé sur le bout des doigts. Ça semble être donc une bonne nouvelle au premier abord.

J.K. Rowling est un écrivain très doué, Harry Potter en est la preuve. Mais ce n’est pas parce qu’on est un bon écrivain, qu’on est un bon scénariste. Là où l’écriture romanesque nous permet d’écrire des pages et des pages d’un récit sans avoir le risque qu’il soit coupé, tronqué ou passé sous le silence, l’écriture scénaristique est une écriture technique qui demande beaucoup de contraintes. Cette première contrainte est le nombre de pages. Il faut savoir qu’une page de scénario équivaut à peu près à une minute de film et qu’à part Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, Titanic ou encore Avengers : Endgame, il est rare qu’un film excède trois heures.

Je ne m’en étais pas rendue compte en regardant le premier film. La hype était grande et je le trouvais génial. Mais en lisant le scénario, j’ai immédiatement reconnu la patte de J.K. Rowling et non celle d’un scénariste. Le scénario était très bien écrit, très agréable à lire, mais ce qui le rattachait plus à un roman qu’à un simple scénario, étaient les descriptions des lieux et des émotions des personnages qui étaient plus que précises. L’écriture de ce scénario était donc pour moi de bon augure pour la suite. Si J.K. Rowling était capable d’écrire ce genre de scénario, la deuxième devait être tout aussi bon. Malheureusement, le deuxième scénario était, selon moi, de qualité moindre.

L’écriture des Crimes de Grindelwald

Contrairement au premier opus Les Animaux Fantastiques, il ne m’a pas fallu attendre la lecture du scénario des Crimes de Grindelwald pour réaliser les erreurs et facilités scénaristiques qu’a fait J.K. Rowling.

Le monde magique à Paris

En tant que petite française ayant rêvé du monde magique outre-manche, j’ai été plus que ravie de savoir que l’histoire se déroulerait à Paris. Je pensais qu’on y verrait les belles rues de notre capitale comme on avait vu New-York. Qu’on verrait un beau Ministère comme on l’avait vu à New-York et qu’il y aurait de belles références à notre pays. (Chauvinisme quand tu nous tiens).

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© Warner Bros. Pictures

Alors oui, nous avons vu des références à Paris – Tour Eiffel, Sacré Cœur, Père Lachaise, Pont Alexandre III… Il ne manquait plus que Notre-Dame et les Champs Elysées et on était bon – mais j’ai eu le sentiment qu’on survolait « notre magie ». Nous étions beaucoup moins dans le découverte contrairement à la visite express de Norbert à New-York. On ne sait pas qui est le Ministre de la Magie et on ne voit pas à quoi ressemble les Aurors français par exemple.  A aucun moment on ne fait référence à l’école de Beauxbâtons (Leta Lestrange aurait pu en parler puisqu’elle est une française qui certes, a fait ses études à Poudlard). On ne connaît rien sur la société française et ses lois (le mariage entre moldus et sorciers est interdit en Amérique par exemple). Paris ne sert que de décor.

Personnages et sous-intrigues mal exploités

La première chose qui m’a sauté aux yeux est la longue liste des personnages et toutes les sous-intrigues dont ils faisaient l’objet. Dans un livre aussi gros qu’Harry Potter et l’Ordre du Phénix, il aurait été simple d’expliquer au moins une ou deux sous-intrigues. Mais dans un scénario dont le film n’excède pas les deux heures trente, J.K. Rowling s’est vu obligée de faire des coupures et des ellipses afin que tous les éléments qu’elle considérait comme étant importants à l’intrigue principale, puissent apparaître dans le film.

Ce qu’il en a résulté est l’apparition de Nagini sans qu’elle n’ait de fonction particulière, Nicolas Flamel en Deus ex Machina et une intrigue presque envahissante à propos de Leta Lestrange, Yusuf Kama et Croyance dont la rélévation retombe comme un soufflet.

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Scène littéraire contre scène visuelle

L’intrigue qui entoure ces trois personnages est d’ailleurs en réalité le sujet principal de ce film. Qui est Croyance ? Même si on finit par apprendre son identité (j’en parlerai un peu plus tard) J.K. Rowling a consacré cinq bonnes minutes de son scénario à nous expliquer qui il n’était pas. Alors que la majorité des personnages se trouvaient dans le caveau des Lestrange au cimetière du Père Lachaise, Yusuf a expliqué qui était Croyance et pourquoi il devait le tuer, suivi de Leta qui expliquait à son tour pourquoi Croyance n’était pas celui que Yusuf pensait qu’il était, à savoir Corvus Lestrange V.

Cette scène ralentit considérablement l’histoire. C’est le genre de scène que J.K. Rowling a pour habitude d’écrire dans la saga Harry Potter. Et ça fonctionne justement parce que Harry Potter est une saga littéraire avant d’être une saga cinématographique.

La scène qui explique qui est la famille des Black dans l’Ordre du phénix, fonctionne. Le récit du Prince dans les Reliques de la Mort fonctionne, tout comme l’explication d’Harry à Voldemort concernant le mauvais fonctionnement de la baguette de sureau, alors qu’ils sont face à face dans la grande salle, prêts à s’entre-tuer. Ces longues scènes explicatives fonctionnent dans un récit littéraire, mais pas dans l’écriture d’un scénario.

Facilités scénaristiques

Disparition de Perceval Graves

Lorsque Les Animaux Fantastiques s’est terminé, beaucoup de questions ont trotté dans la tête des fans, y compris dans la mienne. La première d’entre elle était : Qu’a bien pu faire Gindelwald de Graves ? Perceval Graves était un Auror travaillant pour le MACUSA dans le premier volet de la saga. Gellert Grindelwald avait pris son apparence pour infiltrer le ministère et partir à la recherche de l’obscurial qui sévissait dans la ville de New-York. Lorsque son identité a été révélée, aucun personnage ne s’est interrogé à propos de la disparition de l’Auror.

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La résurrection de Croyance Bellebosse

La deuxième question était : Croyance est-il vivant ? Et si oui, comment a-t-il survécu ? Le deuxième volet n’a malheureusement pas abordé cette question. Bien au contraire, il en a ajouté de nombreuses questions à la liste. Je ne doute pas qu’on découvrira tous les mystères dans les films qui suivront, mais il est nécessaire que certaines questions trouvent rapidement leurs réponses avant la fin de la saga. On ne peut pas avoir toutes nos réponses dans le tout dernier film, au risque qu’il devienne confus et indigeste.

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La mémoire de Jacob Kowalski

Quiconque se rappelle la dernière minute du premier film, devine aisément que Jacob Kowalski va retrouver la mémoire. Et pour une fois, les Crimes de Grindelwald répond à cette question. Selon Jacob, le sortilège d’Amnésie n’efface que les mauvais souvenirs. Mais comme il n’en avait vécu aucun, tout lui était revenu en mémoire à la vision de Queenie Goldstein dans sa boulangerie. Voici donc une facilité scénaristique que je trouve totalement bancale.

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Toute personne se rappelant de Gilderoy Lockhart sait que la réponse de Jacob ne tient pas la route. Dans Harry Potter et la Chambre des secrets, le professeur Lockhart, qui est un véritable imposteur s’étant approprié le mérite d’autrui, explique qu’il est très doué pour lancer le sortilège d’Amnésie. Il l’a fait à de diverses reprises sur les sorciers ayant vécu des expériences extraordinaires, afin de pouvoir raconter leurs récits en son nom. Je pense donc très sincèrement que ces personnages ont dû vivre des moments hors du commun qu’ils auraient été incapables d’oublier, s’il avait été aussi simple de guérir de ce sortilège. Lockhart en est lui-même victime pour mauvaise manipulation de la baguette de Ron Weasley, ce qui l’envoie directement à l’hôpital de Sainte-Mangouste. On le retrouve d’ailleurs dans Harry Potter et l’Ordre du Phénix.

Dans ma grande naïveté, j’étais persuadée que l’explication serait une explication à la Charles Xavier dans les X-men (Apocalypse). J’étais persuadée qu’en tant que Légilimence innée, Queenie aurait été en mesure de « réimplanter » dans la mémoire de Jacob des souvenirs qu’ils avaient vécus ensemble. J’aurais trouvé cette explication beaucoup plus plausible que celle des mauvais souvenirs.

Norbert Dragonneau contre Gellert Grindelwald ?

Que Dumbledore ne puisse pas affronter lui-même Grindelwald n’est pas un problème en soi. J’avais d’abord pensé au serment inviolable, mais le pacte de sang fonctionne également. Ma réelle question est : Pourquoi Norbert ? Pourquoi un Magizoologiste plutôt qu’un Auror ? Je sais bien que pour l’histoire il faut que ce soit Norbert qui parte à la recherche de Grindelwald, mais encore une fois, non seulement ce n’est pas expliqué, mais Norbert refuse la requête de Dumbledore.

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Il accepte en réalité de partir pour Paris uniquement parce qu’il sait que Tina Goldstein s’y trouve. Sa « rencontre » avec Grindelwald est donc un parfait hasard, si bien qu’on se demande si Norbert a une réelle utilité à ce deuxième opus. On a l’impression qu’il subit les événements au lieu de les vivre au même titre que Tina, qui est en réalité à Paris pour partir à la recherche de Croyance. On en vient donc à ma deuxième interrogation : Comment Tina a-t-elle su que Croyance était vivant ?

Fan service et problème de cohérence

La force d’Harry Potter, en plus de l’imagination débordante de J.K. Rowling, est le fait que toute cette histoire se passe dans « notre monde ». Ce n’est pas de la science-fiction qui se déroule sur une planète lointaine en l’an 2835. La saga Harry Potter se passe sur notre planète entre 1991 et 1998 avec quelques flash-back. Le fait que cette histoire soit aussi bien ancrée dans notre société (ce qui explique que ce soit un récit fantastique et non de la science-fiction), pousse à une certaine logique, cohérence et référence dans le récit. Malheureusement, Les Crimes de Grindelwald se fiche des cohérences de l’histoire et préfère jouer sur le fan service.

Les Animaux Fantastiques sans animaux fantastiques ?

Les Animaux Fantastiques était un film réussi et une belle entrée en matière pour ce nouveau spin-off. Mais quand on sait que la saga va principalement se concentrer sur le conflit entre Dumbledore et Grindelwald, on se demande comment tous ces animaux vont bien pouvoir être introduits par la suite. Le titre Les Animaux Fantastiques était en cohérence avec le premier film, puisque le but de l’histoire était avant tout de les retrouver. Toute l’histoire de Croyance et de l’obscurus n’était que secondaire. Mais aujourd’hui, les animaux fantastiques sont devenus secondaires. Le titre même le démontre en mettant Les Crimes de Grindelwald en gros et Les Animaux Fantastiques en petit, là où Harry Potter restait toujours visible.

Il est vrai que nous voyons quelques animaux par-ci, par-là. Le Niffleur et le Botruc sont de retour et on nous présente le Zouwu. Mais les animaux fantastiques qui avaient un réel rôle dans le premier film, ne sont plus que de simples fonctions, uniquement présents pour faire un signe au spectateur. Seul le Niffleur et le Botruc semblent avoir une réelle utilité.

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L’apparition de Poudlard

Je pense que cela a été le meilleur moment de tout le film. Ce passage où on voit le majestueux château qu’est Poudlard avec le thème d’Hedwige en bande sonore. Cette scène replonge n’importe quel Potterhead en enfance/adolescence. Je pense qu’ils ont bien réussi leur coup avec ce fan service. Il était certes utile à l’histoire, mais Poudlard aurait pu être présenté différemment.

Mais après ce moment de pur bonheur, il y a eu la plus grosse incohérence du film.

L’apparition de Minerva McGonagall

J.K. Rowling l’avait dit elle-même, elle n’est pas très douée pour donner des dates aux évènements de ces personnages. Donc on pouvait s’attendre à tout moment à une incohérence de sa part. Dans un premier temps, avant même qu’on connaisse l’histoire de Minerva McGonagall sur Pottermore Wizarding World, J.K. Rowling avait dit que le professeur de métamorphose avait à peu près soixante-dix ans dans l’Ordre du Phénix. Le personnage aurait également enseigné depuis presque trente-neuf ans à Poudlard (fait qui se passe en 1995). Avec ces deux informations, on peut facilement calculer l’entrée de McGonagall à Poudlard en tant que professeur (1956) et son année de naissance. (1925). Cette date de naissance supposait qu’elle avait sans doute fait sa scolarité au même moment que Tom Jédusor (né le 31 Décembre 1926).

Mais des informations sur le site Pottermore Wizarding World ont remis la date de naissance de McGonagall en cause. En effet, J.K. Rowling y a écrit que McGonagall avait travaillé deux ans au Ministère juste après sa scolarité et juste avant son entrée à Poudlard en tant que professeur. Un autre calcule nous incite donc à penser qu’elle serait finalement née en 1935.

La question est donc simple : Pourquoi, mais alors pourquoi Minerva McGonagall est-elle professeur de métamorphose en 1927 ?!

Je ne veux pas croire que ce soit une simple erreur de la part de J.K. Rowling. On ne peut pas se tromper à ce point-là. Je pense qu’elle l’a volontairement mise dans cette histoire pour faire un joli clin d’œil à la saga originelle en se disant que ça pourrait peut-être plaire aux fans.

L’erreur est là.

L’explication qui a le plus surgi était celle de l’arrière grand-mère de Minerva. Celle dont elle possède le prénom. Cette explication ne tient pas pour deux raisons :

La première raison est tout simplement le fait que la première Minerva n’était pas une McGonagall puisqu’elle avait un lien de parenté avec la mère de la jeune Minerva et qu’elle avait pour nom de jeune fille Ross. Donc au mieux la première Minerva s’appelait Minerva Ross et non McGonagall.

La deuxième raison est le fait que le père de la jeune Minerva était un moldu qui n’avait aucune connaissance du monde magique. Il ne pouvait donc pas y avoir de McGonagall à Poudlard avant celle que nous connaissons tous.

J.K. Rowling a donc volontairement introduit Minerva McGonagall dans une timeline qui n’est tout simplement pas la sienne. La seule chose que je souhaite à présent, c’est qu’elle n’ait pas de rôle important dans cette saga. Mais je ne sais pas pourquoi, quelque chose me dit qu’on risque de la voir de plus en plus souvent, ce qui serait une très mauvaise chose pour la cohérence de l’univers.

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Croyance Bellebosse est Aurelius Dumbledore 

Voici un cliffhanger qui divise. Ce cliffhanger sur l’identité de Croyance est bien amené parce qu’il apporte la réponse à LA question qu’on se pose tout au long du film. Cela aurait donc été plus que dommage qu’on n’y réponde pas. Mais en même temps, ce cliff est, en plus d’être une grosse surprise, une déception qui amène à la confusion totale.

Croyance Bellebosse serait l’un des frères d’Albus Dumbledore : Aurelius Dumbledore.

La question que je me suis posée lorsque je l’ai découvert est : Comment ? Comment Croyance peut-il être le frère d’Albus Dumbledore ? Comment est-ce possible ?

Revenons sur l’histoire de la famille Dumbledore. La famille Dumbledore est composé de Pervecal, le père, sang-pur qui a fini sa vie à Azkaban, pour avoir attaqué trois moldus qui s’en étaient pris à sa fille Ariana. Il y a Kendra, la mère qui est une née-moldu. Les enfants sont Albus, Alberforth, propriétaire de la Tête de Sanglier et Ariana. En plus de Perceval qui est décédé à Azkaban dans les années 1890, Kendra s’est fait accidentellement tuer par sa propre fille en 1899 suite à une crise de fureur de sa part. Puis Ariana est accidentellement décédée la même année suite à une violente dispute entre Alberforth, Albus et Grindelwald. Elle aurait reçu un sort dont le responsable n’a jamais été identifié parmi les trois sorciers.

En supposant que Croyance a une vingtaine d’année en 1927, il serait né entre 1897/98 et 1907/08. Le problème est que lors de cette décennie, les deux parents d’Albus Dumbledore sont soit en prison soit mort, donc dans l’incapacité d’avoir un quatrième enfant.

De nombreuses théories ont surgi disant que Croyance serait en réalité le cousin d’Albus, soit le fils d’Honoria Dumbledore, la tante d’Albus. Mais alors dans ce cas-là, pourquoi Grindelwald dit qu’il est le frère de Dumbledore ? Une autre dit qu’il serait le neveu d’Albus et le fils d’Ariana. En sachant qu’Ariana est décédé environ à l’âge de douze ans (elle serait née en 1887), cette théorie paraîtrait beaucoup trop malsaine à mon goût. La troisième serait que l’obscurus développé en Croyance et que Grindelwald convoite, serait le même que celui d’Ariana (qu’on suppose avoir été un obsurial). Théorie que je ne trouve pas si idiote que ça à un détail près : L’obscurus se développe-t-il à l’intérieur du sorcier ou entre-t-il dans le sorcier qui refoule ses pouvoirs ? Je laisse cette question sans réponse.

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Je ne veux pas faire une quelconque théorie, parce que je ne suis pas assez bonne pour ça. Cependant, il n’y a qu’une chose qui pourrait sauver cette incohérence : Gellert Grindelwald a menti à Croyance pour mieux pouvoir le manipuler en lui montrant pour preuve le phénix qui renait de ses cendres et qui vient en aide à chaque membre de la famille Dumbledore qui en a besoin.

Mais si Croyance est vraiment un membre de la famille Dumbledore et surtout un frère d’Albus Dumbledore, ça signifierait que J.K. Rowling se fiche complètement de tout ce qu’elle a elle-même écrit par le passé, ce qui serait très regrettable. Comme je l’ai dit pour Minerva McGonagall, on peut faire des erreurs qui amènent à des petites incohérences qui n’auront aucune incidence sur l’histoire. Mais on ne peut pas changer un fait du canon dans une histoire, une saga, un univers aussi grand que celui-là, sans qu’il y ait des répercutions.

Les incohérences qui ne me dérangent pas

Il y a cependant des incohérences qui certes me font tiquer, mais restent tout de même acceptables à mes yeux.

Dumbledore est professeur de Défenses Contre les Forces du Mal

Selon la saga, Dumbledore a toujours été professeur de métamorphose avant de devenir le directeur de Poudlard. Le professeur de Défenses contre les forces du Mal à cette époque était Galatea Têtenjoy qui a enseigné cette matière pendant cinquante ans, entre 1894 à 1944. Cela signifie, si on respecte le canon, qu’elle a été le professeur de Dumbledore, de Tom Jédusor et de Hagrid ! Ouais, HA-GRID ! Mais pour un souci de « cohérence » lié au film, J.K. Rowling a décidé de faire d’Albus Dumbledore le professeur de DCFM. Je ne considère pas ça comme étant une très grande incohérence quand on sait que cette scène sert l’histoire, puisqu’elle montre, en plus de l’épouvantard de Norbet, celui bien plus mystérieux de Leta.

Ce que j’aurais trouvé encore plus intelligent, aurait été d’inverser les fonctions en donnant le poste de métamorphose à Galatea Têtenjoy. Cette inversion dans le film n’aurait, selon moi, eu aucune incidence sur l’histoire contrairement à l’apparition du Professeur McGonagall.

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Les Aurors transplanent à Poudlard

Il est connu qu’il est impossible de transplaner dans l’enceinte de Poudlard. Les protections autour du château sont telles que les moldus ne voient qu’un tas de ruine à la place du majestueux château que nous connaissons. Les protections sont tellement puissantes et importantes que dans le livre le Prince de Sang-mêlé, Dumbledore lève les protections uniquement dans la Grande Salle pour que les élèves sur le point d’avoir dix-sept ans, soient en mesure de transplaner d’un point A à un point B, toujours au sein de la Grande Salle. On peut alors s’étonner de voir une dizaine d’Aurors débarquer sur le pont du château en un transplanage.

C’est pourtant une facilité scénaristique qu’on peut tolérer, car dans le film le Prince de Sang-mêlé, Dumbledore lui-même transplane avec Harry du haut de la tour d’astronomie alors que dans le livre, Harry et Dumbledore doivent prendre un balai pour se rendre à Pré-au-Lard, pour ensuite transplaner (même si c’est Dumbledore et qu’en tant que tel il pourrait faire presque tout ce qu’il veut). Donc il y a une continuité et une cohérence de film en film qui est tolérable et qui n’a pas non plus d’incidence sur l’histoire.

Le miroir de Rised est une Pensine ?

Beaucoup de personnes se sont demandées pourquoi Dumbledore utilisait le Miroir de Rised comme une Pensine. Pour petit rappel le Miroir de Rised est un miroir qui révèle nos désirs les plus profonds. Dans l’Ecole des Sorciers, Harry voit toute sa famille à travers le miroir (dans le film, il ne voit que son père et sa mère).

Dans les Crimes de Grindelwald, Dumbledore voit dans le miroir un Grindelwald jeune, puis adulte. Mais il voit également une scène du passé lors de laquelle il semble avoir fait le pacte de sang avec Grindelwald. Je crois que c’est cette scène-là qui a fait penser que Dumbledore utilisait le miroir comme une pensine. Je dois admettre que je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que la scène représentait. Puis après coup je me suis demandée si c’était vraiment une scène du passé qu’il désirait revivre ou une scène du passé « modifiée » dans laquelle il se verrait posséder la fiole où se trouve le sang. Je me suis également demandée si justement son désir le plus profond n’était pas la fiole au lieu de Grindelwald lui-même.

On peut faire énormément de suppositions sur cette scène, parce que Dumbledore n’aurait jamais dû voir ce moment du passé. Mais c’est une scène qui, à titre personnel ne me dérange pas. Je ne pense pas qu’elle aura des conséquences pour la suite.

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Les bons points de l’histoire

La maturité du film

Il y a quand même des points positifs dans ce film, notamment la maturité de l’histoire. Là où on suivait la vie d’un petit garçon qui devenait adulte, rendant donc l’intrigue d’Harry Potter plus enfantine et merveilleuse (vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me crève le cœur de dire qu’Harry Potter est enfantin), Les Animaux Fantastiques parait plus mature. L’ambiance des premières minutes des Crimes de Grindelwald en est la preuve. Tout est sombre, il fait nuit, il pleut et Grindelwald s’évade en lançant quelques sorts au passage. La couleur est donc vite annoncée alors que nous n’en sommes qu’au deuxième opus. Imaginez alors un peu ce que ce sera pour les opus à suivre.

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Ce qui montre aussi une ambiance lourde et dramatique est la scène de l’infanticide, que certes Grindelwald ne commet pas directement, mais qu’on devine grâce à un jet de lumière verte. J’étais certaine que cette scène ne se produirait pas, mais son aspect froid, radical et chirurgical m’a vraiment donné froid dans le dos.

L’autre scène, qui n’est pas vraiment une scène, est tout simplement la suggestion de viol que subit la mère de Leta Lestrange et Yusuf Kama, par Corvus Lestrange IV. Pour rappel, Laurena Kama a subi le sortilège de l’Imperium afin de suivre Corvus Lestrange IV sans opposer de résistance. Ça fait un peu écho à Merope Gaunt qui a fait boire un philtre d’amour à Tom Jedusor Sr et avec qui elle a eu Tom Jedusor Jr. C’est pour moi une preuve que ce n’est pas parce que Tom Jedusor a été conçu sous l’effet d’un filtre d’amour qu’il est dépourvu de ce sentiment, puisque Leta est le résultat d’un viol et que, même si elle a peur d’elle-même, elle sait ce qu’est l’amour.

Jacob et Queenie

Soyons clairs, Norbert et Tina n’ont aucune évolution dans ce film. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, ils subissent totalement ce qui se passe. Certes Tina est à Paris pour retrouver Croyance, mais Norbert lui, est à Paris uniquement pas retrouver Tina, et non pour faire ce que Dumbledore lui a demandé. Tout ce qu’il veut c’est voir Tina et lui dire qu’elle a des yeux de salamandre (Suis-je la seule à ne pas croire une seule seconde à leur histoire d’amour ?).

Les personnages les plus intéressants dans cette histoire sont Queenie et Jacob.

Dans le premier opus, Jacob est le comic-relief de l’histoire alors que Queenie est la gentille petite sorcière qui paraît un peu superficielle et écervelée en apparence, mais à qui on s’attache rapidement. Ces personnages sont les plus intéressants, car leur fonction change de tout au tout dans le second film.

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Tout d’abord Jacob. « Envoûté » par Queenie dans le début le film, il devient la passerelle qui nous, spectateurs, sépare du monde magique. Ces réactions, ses interrogations sont celles que n’importe quel moldu pourrait avoir en découvrant le monde magique. Il est vraiment facile pour nous de nous identifier à lui. Alors qu’il nous faisait rire dans le premier film, Jacob sera un personnage qui évoquera la raison. Surtout lorsque Queenie sera prête à tout pour l’épouser et vivre avec lui, malgré les lois qui interdisent le mariage entre sorciers et moldus aux Etats-Unis.

Queenie est sans doute le personnage qui subit une évolution des plus inattendues. La sœur de Tina ne souhaite qu’une seule chose, vivre son amour avec Jacob au grand jour. Elle est prête à tout pour ça, quitte à jeter un sort à Jacob pour le rendre plus docile. Sa volonté est si forte et si intense, qu’elle boit littéralement les paroles de Grindelwald et finit par rejoindre son camp en pensant qu’il est la solution à son problème. Et ça, je ne l’ai pas vu venir. Mais vraiment pas.

Le manichéisme n’existe pas

Du fait de son aspect « enfantin » Harry Potter était une œuvre très manichéenne. Il y avait le bien d’un côté et le mal de l’autre. Harry contre Voldemort, Harry contre Drago, Gryffondor contre Serpentard. L’Ordre du phénix contre les Mangemorts. Harry était le gentil et Voldemort était le méchant, c’était comme ça. Alors oui, la saga est un peu plus compliquée que ça et a prouvé que ceux qui étaient gentils ne l’étaient pas forcément, idem pour ceux qu’on pensait méchants. Même s’il est souvent dit (dans les livres) que Tom Jédusor est quelqu’un de séduisant (dans les débuts) qui sait manipuler son monde et faire faire aux autres ce qu’il veut, nous savons qu’il est mauvais. Nous ne le voyons pas concrètement manipuler son monde par des faux semblants.

Avec Grindelwlad, c’est différent. À l’instar de Voldemort, on sait qu’il est mauvais. Mais contrairement à Voldemort, on le voit manipuler les sorciers. On le voit faire un discours si prenant, si intense et pas totalement faux dans un sens. On le voit jouer avec les mots. Grindelwald, contrairement à Voldemort, a compris qu’on parvenait plus à se faire entendre avec les mots plutôt que la violence. Le discours de Grindelwald était quand même fort et j’en ai eu des frissons quand il disait qu’il ne détestait pas les moldus, mais qu’ils étaient tout simplement différents. On sait très bien qu’il déteste les moldus. On sait très bien qu’il veut les éradiquer. Mais cette petite phrase dans le discours est là pour rassurer ceux et celles qui ne veulent faire de mal à personne, mais simplement vivre au grand jour sans avoir peur des représailles, comme Queenie.

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Voldemort veut le pouvoir pour lui. Il veut l’immortalité parce qu’il a peur de la mort. Grindelwald veut la liberté des sorciers et la sienne par la même occasion pour « le plus grand bien ». Dumbledore était d’accord avec ça. Ce qui les différencie sont les méthodes pour y parvenir. Grindelwald est prêt à tout pour le plus grand bien, quitte à montrer des images du futur qui décrivent la seconde guerre mondiale et accusent les moldus de cette tragédie. Pour le plus grand bien, Dumbledore souhaite arrêter la folie de Grindelwald.

La frontière entre le bien et le mal n’existe pas parce que Grindelwald pense lui-même faire ce qu’il faut pour la communauté.

L’industrie du cinéma et l’argent

Vache à lait et poule aux œufs d’or

L’argent est le nerf de la guerre, c’est bien connu. Et la principale raison pour laquelle ce spin-off existe, c’est l’argent. Il suffit simplement de voir les recettes au box office de la saga Harry Potter sur grand écran. Selon Box Office Mojo, la saga a engendré entre 796 $ millions et 1,341 $ millions de dollars de recettes par film dans le monde. Il était donc évident que les studios de la Warner Bros. allaient exploiter le filon jusqu’au bout. La saga Harry Potter est une véritable poule aux œufs d’or.

Peu importe ce qu’on en fait (produits dérivés, pièce de théâtre…) tous les fans sont au rendez-vous et de nouveaux fans sont découverts. La preuve étant, le spin-off a été créé. Et même si le premier opus Les Animaux Fantastiques a eu un résultat bien moins important qu’Harry Potter à l’école des Sorciers (environ 814 $ millions de dollars de recettes dans le monde pour 180 $ millions de budget contre 974 $ millions de recettes pour 125 $ millions de budget), ce spin-off reste tout de même un succès au box-office.

Ecriture du scénario pour avoir un œil sur l’œuvre

Ceci n’est que pure hypothèse. Je le répète, ceci n’est que pure hypothèse !

Avoir J.K. Rowling comme scénariste était censé être un super atout pour ce spin-off. Il n’y avait pas mieux qu’elle pour écrire sur Norbert Dragonneau. Mais je pense que si J.K. Rowling est devenue scénariste en plus d’être productrice exécutive de la saga, c’est selon moi, pour avoir un œil sur ce que la Warner Bros. avait l’intention de faire de son univers. Je pense qu’elle a voulu le préserver un maximum, car les studios auraient sans doute lancé le projet sans elle. On pourrait donc penser que J.K. Rowling n’a pas écrit les scénarii par amour de son univers, mais pour le « sauver » d’un studio avide d’argent et surtout par dépit. Et il n’y a pas pire que d’être motivé par le dépit pour faire quelque chose.

Des contrats supplémentaires ont dû être signés, des négociations et des compromis ont dû être faits, donnant pour résultat le scénario du second opus que beaucoup de Potterhaeds ont du mal à apprécier. Dans sa volonté de garder un œil sur son univers, J.K. Rowling aurait pu demander conseil à des scénaristes confirmés. Fort heureusement, il semble que ce soit à présent le cas pour le troisème opus, avec Steve Kloves, le scénariste de sept films Harry Potter sur huit.

Les Animaux Fantastiques : Bon ou mauvais spin-off ?

Il est bien sûr trop tôt pour répondre à cette question. Nous allons devoir être patients et attendre jusqu’à 2024 (on ose l’espérer) pour se faire une vision globale de la qualité du spin-off. Ce que je peux dire en revanche, c’est que ce deuxième opus, qui est un film de transition, aurait pu être d’une qualité bien meilleure. J’aime prendre pour exemple Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, d’Alfonso Cuaron, qui est un film de transition et qui est également le meilleur film de toute la saga et je pèse mes mots.

Beaucoup de personnes ayant vu les Crimes de Grindelwald disent qu’il faut attendre la suite pour comprendre ce film et avoir les réponses aux questions qu’on se pose. Cependant, un spectateur est censé pouvoir juger un film appartement à une saga, film de transition ou pas, dans son entièreté. Ce film doit avoir un début, un milieu et une fin clairs, nets et précis. Les Crimes de Grindelwald a certes un début très intéressant, mais tout ce qui s’en suit est un énorme brouillon avec une fin qui laisse finalement perplexe.

Malgré un engouement certain pour ce spin-off de ma part, je pense toujours aujourd’hui qu’il n’aurait pas dû exister en l’état. Je pense que J.K. Rowling aurait dû écrire une nouvelle saga pour qu’elle soit ensuite adaptée sur grand écran. C’est un projet qui aurait demandé plus de temps, mais le rendu n’en aurait été que meilleur.

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4 Commentaires

  • Répondre delphine 5 avril 2020 at 20 h 42 min

    Attend, mais la VF de Credence c’est Croyance ? OMG quelle horreur, je vais pas m’en remettre !!!
    POurquoi est-ce que tu dis que Nagini n’a pas de fonction particulière ? Moi j’ai trouvé que son histoire était intéressante pour comprendre comment est-ce qu’elle a finit par devenir l’animal de compagnie/horcruxe de Voldemort.

    Je suis assez d’accord sur le fait que JKR voulait avoir un regard sur ce qu’allait faire la Warner, mais je crois aussi qu’elle s’embrouille littéralement avec elle même. Je ne pense pas qu’elle ait fait exprès pour McGonnagall, c’est une énorme boulette mais je ne crois pas qu’elle soit volontaire.
    Steeve Kloves je ne suis pas convainvue, il a littéralement détruit HP4, j’ai pas tellement confiance en lui ahah
    Pour le transplanage, ca ne m’avait pas fait tiquer car je n’ai jamais pensé que cette protection avait été installée par les fondateurs. Dans ma tête c’est Dumbledore qui a installé ces protections (puisqu’il est le seul à pouvoir transplaner du chateau), à l’époque de l’ascension de Voldemort.

    Pour le reste, je suis globalement d’accord avec ton ressenti, mais j’ai quand même envie d’en découvrir plus sur l’affrontement entre Grindelwald et Dumbledore

    • Répondre Priscilla 6 avril 2020 at 19 h 18 min

      Et oui, Credence est Croyance. Je ne comprends pas pourquoi cela a été traduit. Cela fait un petit choc quand on voit ça dans les sous-titres.

      Alors quand je dis que Nagini n’a pas de fonction particulière, je veux dire par-là, que sa présence ou son absence de ce film, ne changera rien à la trame du film. Et je suis d’accord sur le fait qu’elle a une histoire interessante (c’est quand même Nagini), mais pour ce film-là, elle n’apporte rien. Elle est simplement là pour dire « je serai bientôt importante, ne vous en faites pas ». Dans un livre, ça ne poserait pas de problème, mais dans un film, il faut aller à l’essentiel.
      Je suis d’accord avec toi, JK Rowling peut s’embrouiller, mais à ce point-là ? Dans un tel univers? J’ai eu beaucoup de mal à le croire. J’aimerais beaucoup qu’elle dise : « je me suis trompée dans mes fiches », mais bon, je peux toujours rêver.
      Le truc avec Steve Kloves, c’est qu’être scénariste c’est son job. Et s’ils écrivent à quatre mains, je pense que ça sauvera les meubles, même s’il n’a pas forcément fait du bon travail seul (je n’aime pas la Coupe de feu et c’est le livre que j’aime le moins, donc ça ne change pas grand-chose pour moi). Je croise les doigts pour que la suite soit bien meilleure.
      Dans les faits, si Dumbledore peut désactiver le transplanage, oui, on peut dire que c’est lui qui installé cette sécurité.

      Je suis comme toi, j’ai vraiment envie d’en savoir plus. Je veux voir cet affrontement entre Dumbledore et Grindelwald qui est qualifiée d’épique.

  • Répondre Cxmillephoto | Blog voyage 19 octobre 2020 at 7 h 16 min

    Coucou,
    Merci pour ton article très complet !
    Je suis d’accord que la partie à Paris manque d’élément pour comprendre comme est le monde de la magie en France. Ça aurait été super intéressant, tout comme découvrir d’autres parties de la France !
    Belle journée à toi,
    Camille 🙂

    • Répondre Priscilla 19 octobre 2020 at 21 h 42 min

      Merci beaucoup pour ton commentaire. Je suis contente si l’article t’a plu.

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